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Pause sur le marché de l’immobilier en Île-de-France

Depuis cette rentrée, le marché de l’immobilier national supporte les tendances baissières dans les zones urbaines. En effet, si le marché de l’immobilier dans les zones rurales reste dynamique, à Paris, et plus généralement en Île-de-France, la tendance s’inscrit sur une pente de plus en plus glissante. 

Une activité dynamique dans les zones rurales

Selon MeilleursAgents, leader sur le marché des prix de l’immobilier et estimation en France, le marché a enregistré de très belles performances dans les zones plus reculées avec une augmentation moyenne de + 0,8 %. Le résultat qui date de septembre, affiche un taux deux fois plus élevé que dans les dix principales métropoles françaises (hors Paris), enregistré à + 0,4 %. On remarque tout de même que le marché de l’immobilier reste orienté du côté de la hausse, dans les plus grandes villes de France comme Marseille et Montpellier, on constate une augmentation respective de + 1,2 % et + 1,3 %. Par ailleurs, cette augmentation peut être due à une diminution de l’offre immobilière, à Montpellier, les biens proposés à la vente ont chuté de près de 30 % en l’espace de quatre ans. Bordeaux et Nantes, quant à elles, affichent une augmentation de + 0,6 % alors que les métropoles comme Nice, Lyon et Rennes, essuient une légère baisse avec des taux de – 0,5%, 0% et – 0,2%.

À Paris, le marché de l’immobilier est confronté à une baisse 

La demande semble poursuivre une baisse dans la durée, Paris affiche une diminution de l’activité de – 0,1 %. Le déclin de la demande paraît être confirmé par des délais de vente rallongés, passant de 60 à 68 jours en seulement trois mois. Et pour cause, le pouvoir d’achat immobilier dans la capitale est largement inférieur à celui des cinquante plus grandes villes de l’hexagone. Et c’est sans compter la hausse des taux d’intérêt des crédits, une remontée qui pourrait peser lourd sur la population parisienne. 

Une baisse justifiée par un besoin d’air frais 

La crise sanitaire passée, un grand nombre d’habitants des zones très urbanisées s’est rendu compte d’un manque extérieur ou d’un environnement plus vert. Ainsi, une explosion de demande dans la banlieue parisienne et ses alentours a provoqué une hausse des prix. Désormais, une stabilité des prix se fait remarquer depuis les deux derniers mois. Un essoufflement se fait remarquer, même pour les maisons très prisées du haut-de-saine par exemple. Avec un prix de 7 296 euros le m², le 92 est le premier département à faire les frais de ce changement d’attitude. Les prix ont même dû reculer de – 0,3 % en une année.

En ce qui concerne la grande couronne, le Val-de-Marne exprime une hausse (+ 1,6 %), tout comme dans les Yvelines alors que le prix au m² y est affiché à 4 615 euros. L’Essonne stagne (+ 0 %), tandis que l’on peut y acheter des maisons à 3 291 euros le m². 

Autrement, certains secteurs sont préservés des tendances très fluctuantes, c’est le cas du Val-d’Oise qui se voit légèrement progresser, ou encore de la Seine-et-Marne avec + 0,8 %. Bien que ces quatre départements de la grande couronne affichent globalement une hausse des prix de + 2,6 % en l’espace d’une année, en comparaison à la proche banlieue avec seulement + 1,2 %, un ralentissement d’ensemble s’exécute.

Comment envisager les mois à venir ?

Depuis plus d’un an, en septembre 2021, les taux d’intérêt pour crédit immobilier n’ont fait qu’augmenter. La tendance semble poursuivre son chemin selon la Banque centrale européenne, cette dernière laisse songer que la hausse durable devrait inciter les différents établissements bancaires à modifier leurs grilles tarifaires et procéder à des mesures d’octroi de crédit immobilier plus attentives. Ceci dit, nous pouvons constater que certains potentiels acquéreurs seront exclus du processus d’achat. Cela affecterait négativement la demande et par conséquent, le prix de l’immobilier. Par ailleurs, si l’on suppose que le taux d’intérêt d’un crédit sur 20 ans approche les 4 %, certains optimistes estime que la demande resterait positive sur une majeure partie du territoire français. Ce recul de la demande affecterait principalement les communes qui affichent les prix les plus élevés, pour ainsi dire Paris.